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Conseil municipal du 31 mai 2016

Compte rendu du conseil municipal de mardi 31 mai 2016

Conservatoire de musique : attention à éviter l’excès de règles dissuasives.

A l’occasion de la modification du règlement intérieur, nous avons relevé l’augmentation des règles. Nous avons aussi relevé – pour la déplorer – l’absence d’instance de concertation avec les parents et les élèves. Tous les organes créés ne concernent que la direction et les enseignants.

Enfin, nous avons insisté pour que ces règles ne conduisent pas à des abus qui auraient pour effet de dissuader les enfants de s’inscrire au conservatoire par excès de sélection, ce qui serait à l’opposé de la vocation d’un conservatoire : populariser la musique et la culture et l’ouvrir à tous sans discrimination.

Notre vote : abstention.

 

SEMAU : On crée l’opacité sur ce qui s’y passe

La SEMAU c’est la société publique locale, sorte de filiale à 99% de la commune de Maurepas, qui réalise et distribue les repas dans les écoles et qui accueille les personnels de Pariwest et les maurepassiens dans un restaurant collectif situé rue Claude Bernard.

En refusant de nommer à son conseil d’administration un membre de l’opposition et en refusant de nous communiquer les documents qui lui sont soumis, M. Garestier confirme qu’il préfère cacher maintenant le fonctionnement de la SEMAU et en particulier le détail de ses comptes. Ainsi, le contrat qui lie la SEAMU et la mairie pour les repas scolaires dégage un bénéfice net d’environ 200.000 € par an depuis 3 ans ; on ne sait pas ce qu’en  fait M. Garestier alors qu’il pourrait baisser les tarifs de 10% et rendre ce bénéfice aux familles.

Activités périscolaires : on change sans concertation : où est l’intérêt des enfants ?

Au détour d’un changement de règlement, M. Garestier a de fait modifié l’organisation des activités périscolaires (après l’école en fin de journée). Pourquoi pas ? Mais ni les enseignants ni les parents d‘élèves n’étaient informés. Ainsi les études surveillées sont supprimées pour les CP et réduites à trois jours au lieu de quatre pour les autres. Aucune concertation. Seul point positif, les conditions  d’inscription semblent (mais nous verrons à l’usage) assouplies.

Notre vote : abstention.

Feuilleton piscine : M. Garestier s’obstine.

Après avoir fait croire que la communauté d’agglomération SQY prendrait en charge la reconstruction de la piscine, il doit prendre acte que ce ne sera pas pour demain. Il propose de s’associer avec Elancourt et Coignières pour financer une nouvelle étude.

Nous avons aussi prévenu M. Garestier que toutes ces études ne devraient pas être utilisées à des fins électorales, ce qui serait illégal .

Notre vote : contre.

RAPPEL : nous sommes strictement opposés à la décision de M. Garestier de fermer la piscine. Nous considérons qu’il n’y avait pas matière et que les raisons de sécurité invoquées n’étaient que prétexte. La vraie raison c’est que M. Garestier s’est mis dans l’impasse financière en créant une police municipale pléthorique et s’est trouvé dans l’obligation de réaliser des économies à tout prix.

Nous avons proposé une commission pour l’avenir : refus. Une dotation d’urgence pour travaux de 500.000 € : refus. Une enveloppe de 3 millions d’euros pour une première phase de rénovation : refus. Une baisse d’impôts pour compenser auprès des maurepasiens les moindres dépenses engendrées par cette fermeture (700.000 € par an) : refus.

Tarifs des services municipaux : M. Garestier les augmente aveuglément.

Jusqu’à présent le taux d’évolution des tarifs était la moyenne entre l’inflation et l’évolution de la masse salariale. Cette équation aurait dû amener à stabiliser les tarifs comme en 2012 et 2013.

Non, ils augmentent de près de 3%, sans qu’on puisse bien faire les comparaisons car on change aussi les règles.

Les tarifs des cantines augmentent aussi alors que la SEMAU (voir plus haut) fait des bénéfices de 14% sans qu’on puisse savoir à quoi elle les emploie : c’est cela la mauvaise gestion de M. Garestier.

Nous avions demandé une baisse de 10% : refus là encore.

Notre vote : contre.

14 juillet : là aussi M. Garestier s’obstine.

En pérennisant l’accord avec Elancourt, il prive Maurepas de ce symbole républicain. De plus, contrairement aux affirmations péremptoires de l’adjointe concernée, le coût est bien plus élevé qu’avant avec le comité des fêtes de Maurepas….

Notre vote : contre.

Travaux : M. Garestier se convertit à la raison.

Garestier nous avait habitués à un jonglage avec les millions (des dizaines… : position confortable quand on n’a pas besoin de les gagner pas…).. pour les écoles, pour la piscine…

Ce sont 800.000 € qui sont consacrés principalement à l’isolation thermique de l’école de La Marnière.

Notre vote : pour.

Urbanisme  : M. Garestier s’engage vers les logements sociaux.

Après avoir gelé toute construction et avoir menti sur certains dossiers sensibles, M. Garestier a choisi de désaffecter la zone d’activités Pariwest et projette d’y construire des logements (avec 40% de logements sociaux).

Nous sommes attachés au PLU qui a été voté en 2013 et qui s’avère moins contraignant que ce à quoi s’expose M. Garestier en ayant décidé de le réviser en février 2015.

Nous reviendrons sur le sujet lors de l’enquête publique après avoir vérifié la légalité des dispositions choisies par la majorité municipale.

Notre vote : contre.

Animations et mesures diverses :

Run and Bike du 02 juillet 2016, contrat enfance jeunesse, accueil du jeune enfant, bourses d’aide aux projets,

Nos votes : pour.

Actualité mouvementée à Maurepas

GREVE A LA MAIRIE : Aujourd’hui, jeudi 09 juin 2016, les agents de la commune étaient invités à la grève par la CFDT et l’UNSA pour se plaindre du climat pesant qui règne à la mairie. Cette situation ne s’est jamais produite pour des motifs intérieurs à la mairie depuis plus de 35 ans. Nous avons publié le communiqué de soutien ci-joint en nous excusant que vos élus Florence SCHWARTZMANN et Michel CHAPPAT ne puissent être présents sur place pour raisons professionnelles. Nous rappelons que nous avions motivé en partie notre opposition au budget par la condamnation de la politique du personnel suivie par M. Garestier et ses équipiers.

REFORME DES ACTIVITES PERISCOLAIRES : AUCUNE CONCERTATION : Les enseignants et les parents d’élèves des écoles ont découvert, tout comme nous au dernier conseil municipal, que la municipalité avait décidé dans son coin de réformer les temps périscolaires par exemple en supprimant les études surveillées pour les CP et le vendredi pour tous. Quelles que soient les opinions sur le sujet, la moindre des choses eût été d’organiser une concertation. Non, au contraire on décide puis on présente sans possibilité de modification les nouvelles règles aux conseils d’écoles. Nous avons condamné une fois de plus cette méthode autoritaire.

PRIORITE A L’ECOLE ! C’était l’intention affichée par M. Garestier et son équipe. Si la propagande dominante fait beaucoup de place aux photos des équipements informatiques, bien entendu sous le portrait de M. Garestier soi même, elle oublie les déboires de nos petits en ce début d’année : panne de produits hygiéniques, panne de produits sanitaires. UNE HONTE ! : les familles obligées de fournir ces produits d’hygiène. Cela ne s’est jamais vu à Maurepas. Il n’y a aucune raison budgétaire quand on a gagné 700.000 € par an avec la fermeture de la piscine et que l’excédent de fonctionnement dépasse les deux millions d’euros.

Nous diffuserons en fin de semaine nos comptes rendus du conseil municipal du 31 mai 2016 et du conseil communautaire SQY du 26 mai 2016. Bonne soirée.

Pour ”En Avant Maurepas”  DSC00223 MC - 2013-07Michel CHAPPAT le 09 juin 2016.

cof

cof

GREVE A LA MAIRIE DE MAUREPAS 

COMMUNIQUE

Résidence pour étudiants : une inauguration dans l’indignité !

Les Justes (qui ont sauvé des juifs de l’extermination nazie) doivent être honorés dans la Dignité.
M. Garestier a pris une autre voie : détruire et effacer ce qui a été réalisé avant lui.
Pour dénommer cette résidence, le conseil municipal où il siégeait avait été informé début 2014 du choix de Jan Palach, étudiant tchèque immolé pour s’opposer à la dictature.

Sitôt élu maire, M. Garestier choisit, sans informer le conseil municipal, de changer pour lui donner le nom de Justes parmi les Nations maurepasiens, Justes que nous avons déjà honorés il y a 15 ans. Pourquoi changer ? Alors qu’il y a d’autres lieux pour honorer sans crispation.
Croyez-vous aussi qu’il aurait eu la correction de rendre hommage à ses prédécesseurs (nous) qui ont décidé la construction de cette résidence de 183 logements ? Non, M. Garestier préfère s’en attribuer le bénéfice exclusif.
Cette inauguration aurait dû être œcuménique et rassembleuse. Elle est abaissée à un coup politique vulgaire et indigne.
Nous sommes heurtés de cette attitude qui bafoue les valeurs fondamentales de Respect et d’Honneur. Nous nous élevons contre cette manipulation honteuse.
Cette attitude de M. Garestier est antirépublicaine. Tout comme l’était sa décision de nous interdire de saluer le drapeau français le 11 novembre dernier.
M. Garestier ne représente pas tous les maurepasiens mais un clan.
Nous condamnons ce comportement sectaire.

Comptez sur nous pour une ville apaisée et une politique responsable.

Comptez sur nous pour une ville apaisée et une politique responsable.
Michel Chappat et Florence BARY-SCHWARTZMANN

Sur la réforme des rythmes scolaires

Michel CHAPPAT a lancé un appel à l’apaisement des esprits et a demandé à Monsieur Garestier de mobiliser les services de la mairie pour accompagner cette réforme dès septembre 2014.

Après avoir critiqué haut et fort, la proposition d’organisation du temps scolaire proposé par l’équipe de Georges Mougeot. Après avoir fanfaronné que la réforme ne passerait pas à Maurepas comme son mentor, maire d’Elancourt, le maire de Maurepas applique la réforme.

mais rappelons les objectifs de cette réforme et la nécessité d’apaiser les esprits pour que nos enfants n’en pâtissent pas.

extrait de l’intervention de Michel Chappat au conseil municipal du 3 juin 2014

“Cette réforme est née d’un consensus apparent en 2011 : il faut étaler le travail scolaire dans la semaine et revenir sur la concentration qu’avait voulue N Sarkosy.
Consensus sur le fait que les enfants ont besoin de repos au milieu de la semaine et au milieu de la journée. Ils sont plus éveillés le matin ; le travail scolaire doit donc être programmé plutôt le matin.
Mais cette réforme n’a pas été bâtie uniquement sur ce consensus et sur les études des psychopédagogues à propos de l’intérêt des enfants. C’est en fait un compromis entre l’intérêt des enfants, celui des parents et celui des enseignants.
Ainsi, à Maurepas 75% des parents ont choisi une matinée de travail le mercredi plutôt que le samedi matin.
La concertation organisée début 2014 à Maurepas n’a pas permis de dégager une tendance pour le temps de midi.
Nous avons donc choisi que les temps de travail scolaire seraient le matin de 08h30 à 11h30 du lundi au vendredi. Il y aurait quatre après-midi de travail les lundi, mardi, jeudi et vendredi de 13h30 à 15h45 (au lieu de 13h-16h avant). Pendant la demi-heure supplémentaire du temps méridien devaient être organisées des activités diverses qui détendent les enfants.
A vrai dire, cette réforme s’éloigne du consensus de 2011. Les modifications apportées par Benoît Hamon (possibilité de regrouper ces activités diverses le vendredi après-midi) l’en éloignent encore plus.
D’une réforme qui devait recueillir un consensus car il s’agit de l’enfant, on se retrouve avec une réforme imposée, mal comprise, qui suscite haines, crispations et agitations stériles.
Nous n’avons rencontré aucun parent qui la soutienne. C’est donc un échec, voire un fiasco.
Néanmoins, on ne peut prendre les familles en otages. Un Maire, tout volontaire qu’il soit, ne peut s’opposer à une réforme d’Etat. Il n’en a pas le droit. Il peut annoncer son désaccord. Il doit se ranger. Monsieur Garestier n’a pas bien mesuré sa responsabilité. Il est issu d’une famille politique, le gaullisme, réputée pour son sens de l’Etat. Il l’a oublié.
Il doit mettre tout en œuvre pour réussir la rentrée scolaire. Pour appliquer les rythmes scolaires, même s’il ne les approuve pas.”