Archives mensuelles : décembre 2019

Expression en période préélectorale – 2020 année d’espoir ?

Depuis septembre la Loi restreint l’usage du journal municipal. Si nous respectons la règle dans les 1.500 caractères qu’on nous attribue, la majorité fait semblant de se priver d’expression alors que dans les 20 autres pages elle ne se prive pas de se mettre en avant.
Ces restrictions ne l’empêchent pas non plus d’organiser des inaugurations au mépris total du code électoral.
Elles n’empêchent pas le Maire sortant de faire la tournée des assemblées des associations, alors que nous n’y sommes pas conviés et que nous votons les subventions. Il y a là problème, encore.
Une année électorale est certes celle du bilan de l’action des sortants mais aussi, et pour tous, une année d’espoir. Espoir pour ceux qui soutiennent les sortants de les voir reconduits pour six ans. Espoir pour les opposants de voir validée une nouvelle politique municipale.
L’élection municipale est celle qui est la plus ouverte à l’exercice de la démocratie malgré quelques règles pour ne pas avantager les sortants au détriment des autres citoyens attirés par l’action publique.
Pour ce qui nous concerne, chacun a pu constater que nous sommes très vigilants. Nous le resterons jusqu’au bout pour que ces règles soient strictement respectées.
Mais revenons à l’essentiel : nous vous souhaitons une très bonne année 2020. Qu’elle apporte à chacun joie, santé et confiance.
Ensemble pour une ville conviviale et une politique responsable. Car nous aimons notre ville. Et n’oubliez pas de vous inscrire sur la liste électorale…

Michel CHAPPAT et Florence BARY

En Avant Maurepas

Grégory GARESTIER puni en correctionnelle

Nous nous étions exprimés à plusieurs reprises sur les excès observés sur les réseaux sociaux, en particulier venant de certains élus de l’équipe de M. GARESTIER qu’il tolérait. Nous étions intervenus à plusieurs reprises en conseil municipal. Bien que nos noms soient délibérément et régulièrement salis sur les réseaux sociaux, nous n’avons jamais répondu ni réagi. Visiblement rien n’y faisait, les excès continuaient impunément.
Jusqu’à cette tribune de décembre 2017, publiée dans le bulletin municipal qui est financé par nos impôts, en apparence signée des 25 élus de la majorité municipale (l’équipe de M. GARESTIER).
Cette expression n’était pas anodine puisqu’elle m’attribuait nommément la responsabilité de certains faits délictueux qui seraient intervenus lorsque j’étais adjoint aux finances, faits qui n’existent pas.
Cette expression portait atteinte non seulement à mon honorabilité mais aussi indirectement à celle de ma famille puisque mon nom était seul cité.
Je me suis donc résolu à déposer une plainte en diffamation devant le Tribunal de Grande Instance de Versailles.
La 8ième chambre du tribunal correctionnel a rendu son jugement lundi 18 novembre dernier :
 M. Grégory GARESTIER est reconnu coupable du délit de diffamation publique envers M. Michel CHAPPAT, en sa qualité d’ancien adjoint aux finances.
 M. Grégory GARESTIER est condamné à verser à M. Michel CHAPPAT la somme de 5.500 € au titre de dommages et intérêts.
 M. Grégory GARESTIER est condamné à une amende pénale de 1.500 €.
 L’Exécution provisoire est ordonnée.
 De même que la publication du jugement dans le bulletin municipal de Maurepas et sur le site de la ville pendant deux mois.
Dans un numéro d’équilibriste communicant habituel, M. Grégory GARESTIER a immédiatement réagi sur les réseaux sociaux. Il indique, avant même que le jugement ne lui ait été délivré, qu’il fera appel, ce qui nous fait envisager un appel incident de notre part pour alourdir sa peine puisqu’il ne comprend pas. Il estime que, entre élus, on peut se permettre ce genre de mise en cause.
Eh bien, pas nous ! Eh bien pas moi !
Si on veut continuer à ternir l’image du Politique on agit comme le considère Grégory GARESTIER, c’est-à-dire qu’on peut se permettre tout en politique et en particulier en campagne électorale, comme il me l’a dit et comme semblent le considérer ses principaux adjoints. Et d’ailleurs, ils n’ont visiblement pas compris puisqu’ils continuent sur les réseaux sociaux.
Eh bien, ce n’est pas notre façon de faire et nous le prouverons dans la prochaine campagne électorale. Les discussions sur les actes, les réalisations, les options de politiques publiques, les choix : OUI. Les attaques contre les personnes, surtout par insinuation : NON.
Il est grand temps que ces pratiques détestables disparaissent du paysage politique dans notre Pays.

Michel CHAPPAT