Taxes et violence : il y a sûrement d’autres réponses aux problèmes…

Les gilets jaunes : Aujourd’hui, nous nous éveillons abasourdis après ces trois samedis de déferlement de colère et de violence dans les grandes métropoles et à Paris. Bien entendu, nous dénonçons ces actes de violence, ces pillages, ces agressions dont les auteurs doivent être punis. Nous rendons hommage aux forces de sécurité (gendarmes policiers pompiers) et avons une pensée pour tous ces commerçants dont le magasin a été abîmé et pillé. Et pour ceux des gilets jaunes qui ont été piégés. Que dire ? Que ces violences et ces colères ne sont pas récentes depuis 2014 (premier mai, bonnets rouges, nuit debout ). À chaque fois le pouvoir a reculé avec des coûts énormes pour l’État et l’économie. Peut-être y a-t-il une autre voie ?…

Taxes et impôts : Enfin cette fois-ci, il est hallucinant qu’une telle avalanche de taxes et d’augmentations (gaz, électricité, diesel, essence, tarif postal, coût astronomique du contrôle technique des autos, sans compter l’augmentation des cotisations de retraite des cadres) arrivant début 2019 ait été votée ou soutenue par la majorité (sans oublier les effets induits par la limitation générale de vitesse à 80Km/h avec son avalanche immédiate de flashes) : elles annulent totalement les efforts du gouvernement pour augmenter le salaire net des salariés en 2018 (certes ce n’est que 1,45% mais c’est toujours cela). Elles alourdissent la ponction sur les retraités. Elles énervent les français à un moment de tensions internationales (Trump et autres) et de flottement de l’activité éconnomique. Certes l’image de la France a été restaurée dans le monde par Emmanuel Macron mais les investissements étrangers dans notre pays ne compensent peut-être pas les annonces de suppressions d’emplois (encore hier SANOFI). Il faut donc persévérer.

La taxe carbone : Il faut retraiter la taxe carbone qui est rejetée. Ceux qui l’ont promue sont bien silencieux aujourd’hui !.. Outre l’effet sur l’usage de l’automobile, cette taxation pénalise aussi la production industrielle et pèse sur l’inflation et l’emploi.

Un problème, une taxe ! Nous regrettons que certains élus qui prônent les baisses d’impôts se laissent aller à voter le contraire sitôt assis dans leur siège d’élu comme c’est le cas à SQY (GEMAPI – commerces vacants) ou à l’assemblée nationale. Michel CHAPPAT l’a dénoncé à SQY mais il s’est retrouvé bien seul….

Nous attendons l’intervention d’E. Macron avec confiance. Il devra maintenant éviter des propos un peu inappropriés et mal perçus et redevenir celui qui parle clair, qui est compris et qui fait ce qu’il dit mais en prenant en compte les situations les plus délicates (ceux qui pratiquent la montagne savent que le premier de cordée se préoccupe toujours du dernier…). Celui qui rassure et qui tient le cap !

LaREM : Nous aurions apprécié que le mouvement LaREM ait su se mettre un peu mieux à l’écoute des français depuis mai 2017 conformément aux attentes. Nous regrettons que certains parlementaires (dont notre députée, A. Bergé) aient choisi de tourner ostensiblement le dos à la moitié de leur électorat et à ses représentants. Dommage ! Certaines mesures comme dans la loi ÉLAN pour le logement en zone rurale auraient pu être évitées : comment attirer les activités si seuls les cadres peuvent se loger et si les autres doivent prendre leur véhicule pour rejoindre leur emploi à plusieurs dizaines de kilomètres ?…

La violence : Enfin, nous sommes contraints de constater le développement de la violence dans la vie : l’attitude de certains responsables et élus, comme ici à Maurepas au conseil municipal où la majorité ne respecte pas ses opposants au point de les insulter avec l’argent public, y contribue. Nous le dénonçons depuis des mois. Nous continuerons au besoin en nous tournant vers la justice (M. Garestier devra répondre prochainement de sa tribune ordurière de décembre 2017 mais probablement aussi d’autres dérapages qui posent question…). Ces attitudes d’irrespect et de violence doivent cesser.

La complexité : notre pays est devenu le champion de la complexité technocratique. Ce phénomène ne fait que s’accentuer. Pas étonnant que les gens n’arrivent plus à suivre, décrochent  et ne comprennent plus. Ils sont fragilisés. Les exemples de la réforme territoriale de F. Hollande et de la retenue à la source confirmée dans sa version originelle par E. Macron malgré ses hésitations sont marquants.

L’année 2019 arrive. Nous vous souhaitons une fin d’année heureuse et une année nouvelle pleine de bonnes choses et positive. Nous nous retrouverons en 2019 avec de gros dossiers à Maurepas sur lesquels nous travaillons déjà :

La piscine : il y a une autre voie que le transfert très coûteux au privé pour 25 ans.

La SEMAU : le démantèlement est lancé. Nous aurons l’oeil pour éviter toute évolution définitive. Et nous vous révèlerons encore une gestion qui pose question…

Le budget : des millions d’euros de dérapages non financés . La mairie est réduite à vendre le patrimoine à cause d’une gestion de projets calamiteuse.

Enfin l’urbanisme avec le PLU : nous serons attentifs pour débusquer les petites faveurs aux amis et pour restaurer l’image de Maurepas en évitant ce qui se passe à Malmedonne et à Pariwest.

Ci-dessous nos dernières expressions et les CR des conseils SQY et Maurepas.

Le 09 décembre 2018

 

 

Vos élus Michel CHAPPAT et Florence BARY.

2018-11-13 Honneur à nos associations – Expression de Décembre 2018

2018-08-14 Une année à hauts risques – Expression de septembre 2018 

‘octobre 2018

CR – Conseil communautaire du 20.09.2018

CR – Conseil municipal du 2 octobre 2018

2018-10-15 M. Garestier a voulu transformer Maurepas – Expression de Novembre 2018

CR-Conseil communautaire du 18.10.2018

CR – Conseil communautaire du 15.11.2018

CR-Conseil municipal du 20 novembre 2018