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Le dossier sur l’intercommunalité suite..

M. Garestier a organisé une consultation auprès de vous. C’est faussement démocratique car on ne pose pas les vraies questions.
Bien entendu, personne ne voit Maurepas incluse de force dans cet énorme conglomérat de 800 000 habitants de Versailles à Saclay, fruit d’une réflexion politique très parisienne. Pas d’explication publique, aucune autre concertation que des conciliabules de couloir politiciens.

Ce qu’on vous cache c’est que Saint Quentin en Yvelines (CASQY) a voté l’absorption de Maurepas et Coignières. Aucune information de la part de la municipalité, pas informée malgré les liens entre MM Fourgous et Garestier….

Début 2014, nous avons rejoint la communauté des Etangs et Coignières, Le Perray, Les Essarts, Les Bréviaires. En mars 2014, vous y avez élu nos représentants. Nous y sommes prépondérants ; elle a une taille humaine de 38 000 habitants.

Cette adhésion a permis de baisser mécaniquement nos impôts.

Nous souhaitons y rester pour bâtir un avenir maîtrisé.

Etre inclus dans une communauté surendettée (la CASQY a une dette unitaire six fois plus forte que Maurepas), c’est prendre le risque que Maurepas perde son âme :

 Coûts administratifs énormes contrairement à ce qui est dit.
 Dégradation indirecte de la situation financière.
 Perte de la maîtrise de l’urbanisme.

 Risque sérieux de contentieux car on violerait votre vote.

Nous disons NON à ces manigances.

Excellente fin d’année pour une ville apaisée et une politique responsable

Michel CHAPPAT – Florence BARY-SCHWARTZMANN

Un budget qui pénalise l’accès de tous à la culture

La campagne électorale pour les municipales terminée, le conseil municipal s’est plongé à nouveau dans l’examen des dossiers de la commune.
D’abord, le compte administratif pour l’année 2013 (la dernière de la municipalité sortante). Là double surprise : ceux qui avaient critiqué la gestion passée, en des termes agressifs et mensongers, ont finalement adopté ces comptes et donc approuvé cette gestion. Il est vrai qu’il est difficile de mépriser un excédent de 455 000 € soit 1,5% du budget de fonctionnement qui s’ajoute à une réserve disponible de 197 000 € : belle aubaine pour la nouvelle municipalité qui trouve ce cadeau d’accueil sans aucun effort.
Quelle autre surprise de constater que le parti socialiste n’a pas jugé opportun d’approuver cette gestion : le monde à l’envers !!
Le budget pour l’année 2014 a lui aussi présenté des surprises : le besoin de financement était de 700 000 € environ. Les excédents et réserves ainsi qu’une baisse du prélèvement pour le ‘’FPIC’’ apportaient un disponible de 737 000 €, juste ce qu’il fallait pour équilibrer et préparer dans le bon ordre les efforts pour le budget de 2015 qui s’annonce plus difficile (la baisse à venir des dotations de l’Etat pourrait atteindre 500 000 € par an pour 2016).
Les nouveaux élus ont préféré marquer leur différence et faire des coupes brutales sur la Culture, tout en gardant les réserves financières disponibles et en ajoutant une réserve supplémentaire qui porte celles-ci à 720 000 € sans explication : que cela cache-t-il ?….
Nous n’avons pas approuvé ces orientations décidées à l’arraché sans aucune nécessité. Les discussions sur l’avenir sont repoussées à plus tard. Preuve supplémentaire que les nouveaux élus s’étaient contentés de critiquer sans rien proposer en remplacement. Quelle impréparation ! Le plus difficile reste à venir.
Par contre, nous avons approuvé les investissements qui se placent dans la continuité puisqu’ils concernent des opérations déjà programmées comme la rue de Villeneuve ou des opérations figurant dans notre programme électoral. Ils ne font pas appel à la dette. Très saines dispositions !..

Nous attendons de découvrir les conclusions de l’audit de la situation de la commune décidé par la nouvelle équipe municipale.

Nous restons bien entendu à votre écoute et à votre service pour le bien de Maurepas.

Michel CHAPPAT – Florence BARY-SCHWARTZMANN

Sur la réforme des rythmes scolaires

Michel CHAPPAT a lancé un appel à l’apaisement des esprits et a demandé à Monsieur Garestier de mobiliser les services de la mairie pour accompagner cette réforme dès septembre 2014.

Après avoir critiqué haut et fort, la proposition d’organisation du temps scolaire proposé par l’équipe de Georges Mougeot. Après avoir fanfaronné que la réforme ne passerait pas à Maurepas comme son mentor, maire d’Elancourt, le maire de Maurepas applique la réforme.

mais rappelons les objectifs de cette réforme et la nécessité d’apaiser les esprits pour que nos enfants n’en pâtissent pas.

extrait de l’intervention de Michel Chappat au conseil municipal du 3 juin 2014

“Cette réforme est née d’un consensus apparent en 2011 : il faut étaler le travail scolaire dans la semaine et revenir sur la concentration qu’avait voulue N Sarkosy.
Consensus sur le fait que les enfants ont besoin de repos au milieu de la semaine et au milieu de la journée. Ils sont plus éveillés le matin ; le travail scolaire doit donc être programmé plutôt le matin.
Mais cette réforme n’a pas été bâtie uniquement sur ce consensus et sur les études des psychopédagogues à propos de l’intérêt des enfants. C’est en fait un compromis entre l’intérêt des enfants, celui des parents et celui des enseignants.
Ainsi, à Maurepas 75% des parents ont choisi une matinée de travail le mercredi plutôt que le samedi matin.
La concertation organisée début 2014 à Maurepas n’a pas permis de dégager une tendance pour le temps de midi.
Nous avons donc choisi que les temps de travail scolaire seraient le matin de 08h30 à 11h30 du lundi au vendredi. Il y aurait quatre après-midi de travail les lundi, mardi, jeudi et vendredi de 13h30 à 15h45 (au lieu de 13h-16h avant). Pendant la demi-heure supplémentaire du temps méridien devaient être organisées des activités diverses qui détendent les enfants.
A vrai dire, cette réforme s’éloigne du consensus de 2011. Les modifications apportées par Benoît Hamon (possibilité de regrouper ces activités diverses le vendredi après-midi) l’en éloignent encore plus.
D’une réforme qui devait recueillir un consensus car il s’agit de l’enfant, on se retrouve avec une réforme imposée, mal comprise, qui suscite haines, crispations et agitations stériles.
Nous n’avons rencontré aucun parent qui la soutienne. C’est donc un échec, voire un fiasco.
Néanmoins, on ne peut prendre les familles en otages. Un Maire, tout volontaire qu’il soit, ne peut s’opposer à une réforme d’Etat. Il n’en a pas le droit. Il peut annoncer son désaccord. Il doit se ranger. Monsieur Garestier n’a pas bien mesuré sa responsabilité. Il est issu d’une famille politique, le gaullisme, réputée pour son sens de l’Etat. Il l’a oublié.
Il doit mettre tout en œuvre pour réussir la rentrée scolaire. Pour appliquer les rythmes scolaires, même s’il ne les approuve pas.”